Le Week end dernier, le massif des Vosges a vibré au rythme de l’Infernal Trail 2025. Pendant quatre jours, Saint-Nabord est devenu le point de ralliement de milliers de coureurs venus tester leurs limites sur des distances allant de 200 km jusqu’à un format plus accessible de 5 km. Pour un photographe outdoor, c’est un terrain de jeu unique où se mêlent effort, émotions et paysages grandioses.
Un festival du trail au cœur des Vosges
L’Infernal Trail, c’est plus qu’une course : c’est un festival du trail. Plus de 30 communes traversées, une organisation portée par plus de 650 bénévoles et une ambiance conviviale et familiale qui contraste avec la rudesse des parcours.
Les formats variés (200 km, 130 km, 100 km, 70 km, 30 km, 15 km, 5 km) permettent à chacun de trouver son défi, mais tous partagent le même décor : les sentiers authentiques et sauvages du massif des Vosges.

Quand le trail rencontre la beauté sauvage des Vosges
En tant que photographe outdoor, impossible de rester insensible à la richesse visuelle de l’événement. Les crêtes vosgiennes offrent des panoramas majestueux même si cette année il manquait les lumières propres aux lever et coucher de soleil. Plus bas, les forêts profondes plongent coureurs dans un écrin végétal, sans compter sur les cascades et lacs. La diversité des paysages rencontrés tout au long du parcours me permet de fournir à l’organisation des clichés variés qui illustrent bien le cheminement de l’aventure que sont ces ultra trails
L’humain au cœur du reportage
Si les paysages attirent l’œil, ce sont les visages des coureurs qui marquent le plus. La fatigue, la concentration, parfois la douleur, mais aussi l’entraide et la joie : l’Infernal Trail regorge de micro-moments puissants.
Capturer un regard, un sourire au ravitaillement, voilà ce qui donne une dimension émotionnelle à un reportage photo.
Les défis du photographe sur un ultra-trail
Photographier un événement comme l’Infernal Trail, c’est aussi relever un défi :
La lumière : entre départs de nuit et brumes matinales, il faut être prêt à travailler en basse lumière. Ne pas avoir peur d’utiliser des flashs quand la météo le permet afin de faire preuve de créativité.
La mobilité : choisir les bons points stratégiques pour ne pas rater les passages clés.
La météo : pluie, boue, humidité… le matériel doit être protégé autant que possible.
Ces contraintes, loin de freiner la créativité, la stimulent. Elles obligent à anticiper, à s’adapter et à saisir l’instant décisif.





























